Étiquette : taux d’intérêt

  • L’or se maintient alors que l’attention se porte sur les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis

    L’or se maintient alors que l’attention se porte sur les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis

    L’or reste stable alors que les investisseurs se concentrent sur les données de l’emploi et la politique de la Fed

    Les prix de l’or se sont stabilisés mercredi, les investisseurs attendant la publication des données sur l’emploi aux États-Unis, tout en évaluant la position prudente du président de la Réserve fédérale Jerome Powell sur les réductions de taux d’intérêt. L’affaiblissement du dollar a soutenu l’or coté en dollars.

    M. Powell a réaffirmé que la Réserve fédérale prévoyait « d’attendre et d’en savoir plus » sur l’impact des droits de douane sur l’inflation avant de décider d’une réduction des taux, ignorant une fois de plus les appels répétés du président Donald Trump en faveur d’une réduction rapide et significative des taux.

    Des données récentes ont montré que les offres d’emploi américaines ont augmenté de manière inattendue en mai, tandis que les embauches ont ralenti, ce qui indique un refroidissement du marché du travail dans le contexte de l’incertitude causée par les droits de douane imposés par Trump.

    Les investisseurs se tournent à présent vers les données relatives à l’emploi dans le secteur privé, qui seront publiées plus tard dans la journée, ainsi que vers les chiffres de l’emploi non agricole et les demandes d’allocations chômage, qui seront publiés jeudi, afin d’obtenir de plus amples informations sur la santé du marché du travail américain.

    Scène politique :

    Les républicains du Sénat américain ont adopté de justesse le projet de loi sur les impôts et les dépenses du président Trump mardi. La loi comprend des réductions d’impôts, des réductions des programmes de sécurité sociale et une augmentation des dépenses militaires, ce qui ajoute 3,3 billions de dollars à la dette nationale américaine.

    M. Trump s’est également montré optimiste quant à la conclusion d’un accord commercial avec l’Inde, mais est resté sceptique quant à un accord similaire avec le Japon, déclarant qu’il n’envisageait pas de repousser la date limite du 9 juillet fixée pour la finalisation des accords commerciaux par les pays.

    Mouvements de change :

    Le yen japonais s’est affaibli sur les marchés asiatiques mercredi face aux principales devises et aux devises mineures, revenant d’un plus haut de quatre semaines face au dollar américain. Cette baisse est due à des prises de bénéfices.

    Le dollar américain s’est maintenu au-dessus de son niveau le plus bas depuis trois ans, soutenu par la récente augmentation des offres d’emploi aux États-Unis en mai, tandis que les investisseurs attendent d’autres données clés sur le marché de l’emploi.

    Les attentes concernant une hausse des taux d’intérêt de la Banque du Japon en juillet ont diminué à la suite de la récente réunion de la banque centrale. Les marchés attendent des données supplémentaires sur l’inflation, les salaires et le chômage au Japon.

    Actuellement, la probabilité d’une hausse des taux de 25 points de base par la Banque du Japon en juillet reste inférieure à 40 %. Les investisseurs attendent de nouvelles données économiques pour réévaluer ces probabilités.

    Marché européen :

    L’euro a chuté sur les marchés européens mercredi par rapport à un panier de devises mondiales, s’éloignant d’un plus haut de quatre ans par rapport au dollar américain, suite à des prises de bénéfices et à des corrections de marché.

    Le dollar américain s’est maintenu au-dessus de son niveau le plus bas depuis trois ans, soutenu par la hausse inattendue des offres d’emploi.

    Les données sur l’inflation européenne publiées cette semaine ont soulevé des doutes quant à la capacité de la Banque centrale européenne à réduire ses taux en juillet. Les marchés suivent de près le discours de Christine Lagarde, présidente de la BCE, qui sera prononcé plus tard dans la journée lors du Forum des banques centrales à Sintra, au Portugal.

    Actuellement, le marché évalue à 30 % la probabilité d’une baisse des taux de 25 points de base par la BCE en juillet.

    Les contrats à terme sur les actions américaines ont peu évolué mardi soir après la clôture mitigée de Wall Street, les valeurs technologiques étant en tête des pertes. Le projet de loi fiscale de Trump a été adopté de justesse par le Sénat.

    Ce mouvement prudent du marché reflète l’hésitation des investisseurs à l’approche de la date butoir du 9 juillet fixée par Trump pour les droits de douane, qui pourrait déclencher une nouvelle escalade commerciale.

    Pendant ce temps, les investisseurs ont évalué les nouveaux commentaires de Powell concernant les taux d’intérêt, dans le contexte de son désaccord public croissant avec Trump sur la résistance de la Fed à une baisse rapide des taux.


    Conclusion :

    Les investisseurs restent très attentifs aux prochaines données sur l’emploi aux États-Unis et aux chiffres de l’inflation mondiale, qui devraient influencer les politiques des banques centrales et l’orientation du marché dans les semaines à venir.

  • Dernières nouvelles : La Banque d’Angleterre maintient ses taux

    Dernières nouvelles : La Banque d’Angleterre maintient ses taux

    L’accent est mis sur le marché du travail et l’inflation dans un contexte d’incertitude mondiale

    La Banque d’Angleterre a maintenu ses taux d’intérêt à 4,25 % jeudi, comme prévu, en soulignant les risques liés à l’affaiblissement du marché du travail et à la hausse des prix de l’énergie dans un contexte d’escalade des tensions au Moyen-Orient.

    Reflétant l’incertitude mondiale et l’inflation persistante, le Comité de politique monétaire (CPM) a voté à 6 voix contre 3 en faveur du maintien des taux d’intérêt actuels. Le sous-gouverneur Dave Ramsden s’est joint à Swati Dhingra et Alan Taylor pour voter en faveur d’une réduction de 25 points de base.

    Le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey, a indiqué que « les taux d’intérêt restent sur une trajectoire graduelle à la baisse », tout en soulignant que les décideurs politiques ne suivent pas une voie préétablie.

    Il a ajouté : « Le monde est très imprévisible. Au Royaume-Uni, nous observons des signes d’assouplissement du marché du travail, et nous suivrons de près l’impact de cette évolution sur l’inflation des prix à la consommation. »

    Avant la décision de jeudi, les marchés s’attendaient à ce que la Banque procède à deux réductions supplémentaires d’un quart de point, ce qui ramènerait le taux à 3,75 % d’ici décembre 2025.

    La banque centrale a réaffirmé son orientation précédente, à savoir une approche « graduelle et prudente » des futures réductions de taux.

    Dans son analyse, la BoE a adopté un ton légèrement moins pessimiste concernant l’impact des droits de douane de l’ancien président américain Donald Trump, notant qu’ils pourraient être moins dommageables que prévu en mai. Toutefois, elle a ajouté que l’incertitude commerciale persistante continue de peser sur l’économie britannique.

    Les prévisions d’inflation sont restées largement inchangées pour le second semestre 2025, la BoE prévoyant un pic d’inflation à 3,7 % en septembre et une moyenne légèrement inférieure à 3,5 % pour le reste de l’année.

    La Banque prévoit également une croissance du PIB britannique de 0,25 % au deuxième trimestre, ce qui est légèrement supérieur à ses projections de mai, bien qu’elle qualifie de faible la dynamique de croissance sous-jacente.

    Conclusion :

    L’attitude prudente de la Banque d’Angleterre met en évidence l’équilibre délicat entre le contrôle de l’inflation et le soutien d’une économie fragile, alors que les incertitudes mondiales et nationales continuent de façonner les perspectives de sa politique monétaire.

  • Dernières nouvelles : Publication des demandes hebdomadaires d’allocations chômage et de l’indice des prix à la production

    Dernières nouvelles : Publication des demandes hebdomadaires d’allocations chômage et de l’indice des prix à la production

    La Réserve fédérale se montre plus confiante quant à la possibilité de réduire ses taux d’intérêt en 2025

    Les dernières données sur les inscriptions hebdomadaires au chômage et l’indice des prix à la production (IPP) ont apporté de nouvelles preuves de l’atténuation des pressions inflationnistes, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à réduire ses taux d’intérêt l’année prochaine.

    L’IPP global pour le mois de mai a montré une augmentation de 2,6 % en glissement annuel, ce qui correspond aux attentes. Cependant, l’IPP mensuel est ressorti plus faible que prévu, augmentant seulement de 0,1 % par rapport à l’augmentation anticipée de 0,2 %.

    L « IPP de base, qui exclut les prix volatils de l’alimentation et de l » énergie, a augmenté de 3 % en glissement annuel, ce qui est légèrement inférieur à la prévision de 3,1 % et à la lecture d’avril de 3,2 %. Sur une base mensuelle, l’IPP de base n’a augmenté que de 0,1 %, ce qui est inférieur à la hausse de 0,3 % attendue.

    Les services liés à la demande finale ont augmenté de 0,1%, inversant la baisse de 0,4% enregistrée en avril, sous l’effet de la hausse des prix de l’hébergement hôtelier. Cependant, les tarifs aériens ont baissé de 1,1% et les frais de gestion des portefeuilles d’investissement ont également diminué.

    Ces composantes – tarifs hôteliers, prix des billets d’avion et frais de gestion de portefeuille – sont des éléments clés de l’indicateur d’inflation préféré de la Fed.

    En excluant l’alimentation, l’énergie et les services commerciaux, l’IPP a augmenté de 0,1 %, après une baisse de 0,1 % en avril. Le rythme annualisé de l’IPP de base est passé de 2,9 % à 2,7 %.

    Ces données font suite à la publication, mercredi, d’une hausse des prix à la consommation aux États-Unis à un rythme annuel plus lent que prévu en mai, ce qui renforce l’idée d’un ralentissement de l’inflation.

    En outre, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont surpris à la hausse, augmentant à 248 000 contre des prévisions de 242 000, reflétant un assouplissement du marché du travail qui pourrait soutenir davantage l’inclinaison dovish de la Fed.

    Conclusion :

    L’inflation montrant des signes constants de relâchement et les données du marché du travail reflétant une légère faiblesse, les derniers chiffres de l’IPP et des demandes d’allocations chômage renforcent les arguments en faveur d’une baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale en 2025. Les marchés suivront de près les prochaines données économiques, car les attentes évoluent vers une politique plus accommodante.

  • Les marchés mondiaux réagissent aux baisses de taux, à l’incertitude commerciale et aux dégradations de crédit

    Les marchés mondiaux réagissent aux baisses de taux, à l’incertitude commerciale et aux dégradations de crédit

    Le prix de l’or baisse alors que l’appétit pour le risque augmente en raison des baisses de taux d’intérêt au niveau mondial

    Le prix de l’or a baissé au cours des échanges asiatiques mardi, mettant fin à une brève reprise de la session précédente. La baisse a été largement alimentée par un regain d’appétit pour le risque à la suite des réductions des taux d’intérêt en Chine et en Australie, qui ont soutenu les marchés boursiers mondiaux.

    Toutefois, l’optimisme du marché a été légèrement contrarié par l’avertissement de la Chine selon lequel les restrictions américaines à l’exportation de puces électroniques compromettaient la récente trêve commerciale entre les deux pays. Les investisseurs ont également digéré l’impact de la récente révision à la baisse par Moody’s de la note de crédit souveraine des États-Unis.

    Le recul de l’or par rapport aux niveaux records atteints la semaine dernière a été initialement alimenté par un accord temporaire entre les États-Unis et la Chine visant à réduire les droits de douane mutuels. Cet optimisme s’est à présent estompé, la Chine affirmant que les contrôles des exportations technologiques américaines sont contraires à l’esprit de l’accord de la semaine dernière.

    Pendant ce temps, le Japon se prépare à des négociations commerciales de haut niveau avec les États-Unis, bien que Tokyo reste ferme sur sa position selon laquelle le président Trump doit éliminer tous les droits de douane sur les produits japonais.

    Les réductions d’impôts et les inquiétudes concernant le crédit américain en ligne de mire

    Les marchés suivent également de près l’évolution de la Chambre des représentants des États-Unis, qui s’apprête à voter sur un projet de réduction d’impôts de grande ampleur. Les critiques avertissent que la législation pourrait aggraver le déficit fiscal, posant un risque pour l’économie américaine dans son ensemble, surtout si l’on tient compte de la récente dégradation de la note de crédit.

    Jusqu’à présent, l’abaissement de la note a eu un impact limité sur le sentiment de Wall Street, les investisseurs semblant se concentrer davantage sur les développements commerciaux positifs. Cependant, les implications plus larges pour la stabilité financière restent préoccupantes.

    Le dollar australien chute suite à la baisse des taux d’intérêt

    Le dollar australien a chuté par rapport au dollar américain après que la Reserve Bank of Australia a abaissé son taux d’intérêt directeur de 25 points de base à 3,85 %, citant les incertitudes mondiales et les faibles prévisions nationales.

    Cette décision, largement attendue, marque la deuxième baisse de taux de la banque centrale cette année. Dans sa déclaration de politique générale, la RBA a noté que l ‘inflation est en baisse et devrait rester dans la fourchette cible de 2 à 3 %, mais a averti que les incertitudes extérieures, notamment les tensions commerciales et le ralentissement de l’économie mondiale, pourraient peser sur la croissance.

    Les prix du pétrole fluctuent en raison des doutes sur l’accord avec l’Iran et des risques géopolitiques

    Le pétrole s’est négocié dans une fourchette étroite au cours des heures asiatiques mardi. La volatilité du marché a augmenté en raison des signes que les négociations de l’accord nucléaire entre les États-Unis et l’Iran s’enlisent, réduisant les craintes d’une augmentation imminente de l’offre. Cependant, les négociations potentielles sur un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine ont exercé une pression à la baisse sur le sentiment.

    L’impasse actuelle a contribué à la fluctuation des prix sur le marché de l’énergie. Un accord réussi pourrait alléger les sanctions et entraîner une augmentation des exportations de pétrole iranien, ce qui aurait un impact sur la dynamique de l’approvisionnement énergétique mondial.

    Les contrats à terme sur les actions américaines baissent en raison des inquiétudes renouvelées sur le commerce

    Les contrats à terme sur les actions américaines ont baissé après les premiers gains dans les échanges asiatiques, sous l’effet de la déclaration de la Chine selon laquelle les contrôles sur les exportations de puces américaines pourraient compromettre la récente trêve commerciale avec Washington.

    Les investisseurs ont également continué à traiter l’abaissement de la note de Moody’s et se sont tournés vers le vote attendu sur le projet de réforme fiscale soutenu par M. Trump. Malgré une clôture légèrement positive à Wall Street, les inquiétudes concernant la santé financière de l’Amérique persistent en filigrane.

  • Quand la Fed réduira-t-elle ses taux d’intérêt ? Indicateurs clés à surveiller

    Quand la Fed réduira-t-elle ses taux d’intérêt ? Indicateurs clés à surveiller

    Compte tenu de l’évolution actuelle de l’économie, de nombreux investisseurs se posent la question suivante : quand la Réserve fédérale américaine commencera-t-elle à réduire ses taux d’intérêt ? La réponse dépend de plusieurs données clés et des conditions actuelles du marché.

    Performance du marché du travail américain :
    En avril 2025, l’économie américaine a créé 177 000 emplois – dépassant les attentes de 130 000 – tandis que le taux de chômage est resté stable à 4,2 %. Cela indique une relative stabilité du marché du travail malgré des défis économiques plus larges.

    Tendances de la croissance et de l’inflation :
    Le PIB s’est contracté de 0,3 % au premier trimestre 2025 – la première baisse en trois ans – ce qui fait craindre une récession potentielle. Parallèlement, l’inflation a atteint 2,7 %, ce qui complique l’exercice d’équilibre de la Fed entre la croissance et la stabilité des prix.

    Politique de la Fed et attentes du marché :
    La Fed a maintenu les taux d’intérêt inchangés lors de sa dernière réunion, citant l’incertitude persistante liée aux tensions mondiales et à la dynamique commerciale. Les marchés prévoient toutefois trois baisses de taux en 2025, pour un total de 0,75 %.

    Perspectives d’avenir :
    Les institutions financières telles que Barclays et Goldman Sachs s’attendent à ce que les baisses de taux commencent en juillet 2025, sur la base des données actuelles – bien que cela dépende de la vigueur continue du marché du travail et de l’atténuation de l’inflation.

    Conclusion :
    Si les signes indiquent que les taux pourraient être abaissés au second semestre 2025, les décisions finales dépendront de la performance économique des États-Unis. Il est conseillé aux investisseurs de suivre de près les données économiques et les communications officielles de la Fed.